Ernest-Adolphe Guys de Saint-Hélène, dit Constantin Guys, naît le 3 décembre 1802 à Flessingue (Pays-Bas) et meurt le 13 mars 1892 à Paris. Fils de François-Lazare Guys, vice-consul de France, il s’embarque à 19 ans pour participer à la guerre d’indépendance grecque et survit au désastre de Péta en 1822. De retour en France, il est brièvement retenu par la police pour son implication.
À partir de 1830, il se fait connaître comme dessinateur et lithographe, devenant un chroniqueur prolifique de la vie urbaine et sociale de son temps. En 1854-1855, il se rend en Crimée pour illustrer la guerre pour The Illustrated London News. Baudelaire lui rend hommage dans son essai Le Peintre de la vie moderne, le présentant comme l’incarnation de la modernité artistique.
Ses œuvres, à la fois documentaires et esthétiques, témoignent de son sens aigu de l’observation et de sa capacité à capturer l’esprit de son époque. Constantin Guys est inhumé au cimetière parisien de Pantin, laissant un héritage durable dans l’histoire du dessin et de l’illustration.