Théodule Ribot, né le 8 août 1823 à Saint-Nicolas-d’Attez et mort le 11 septembre 1891 à Colombes, est un peintre, aquafortiste et aquarelliste français, représentatif du réalisme. Fils d’un ingénieur civil, il commence sa carrière artistique après la mort de son père, se formant au dessin linéaire et aux travaux géométriques avant de se consacrer à la peinture. Installé à Paris dès 1845, il suit les cours du peintre Auguste-Barthélemy Glaize tout en travaillant comme commis d’atelier.
Après un séjour en Algérie supervisant des constructions, il revient à Paris en 1851 et se consacre à la peinture tout en collaborant avec des industriels. Il obtient ses premières distinctions au Salon de 1861 et reçoit plusieurs médailles aux Salons de 1864, 1865 et à l’Exposition universelle de 1878. En 1871, il s’installe à Colombes, où il réalise la majeure partie de son œuvre. Très honoré par ses contemporains, il reçoit le soutien d’artistes tels qu’Henri Fantin-Latour, Eugène Boudin et Claude Monet. Nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1878 et officier en 1887, Ribot est également père du peintre Germain-Théodore Ribot et oncle de la comédienne Berthe Legrand.
Son œuvre, fidèle au réalisme, met en lumière la vie quotidienne avec un sens aigu de l’observation. Ses contributions en peinture, aquafort et aquarelle ont marqué son époque. Ribot meurt à Colombes et est inhumé au cimetière du Montparnasse à Paris. Son héritage perdure dans des collections prestigieuses et sa réputation d’artiste indépendant témoigne de son influence durable sur le monde de l’art.
